mardi 8 avril 2014

A chacun sa vision du tourisme alternatif

Il existe 9 variantes du tourisme alternatif, mais les connaissez-vous toutes ?

Le premier est le tourisme solidaire. Il fait principalement référence à un tourisme qui serait lié à des projets de solidarité. Soit le voyageur participe lui-même à un projet, soit une partie du financement de son voyage est mise à disposition pour le développement de projets tels que la création d’une école, ou la mise en place d’un circuit d’eau potable par exemple. Le tourisme solidaire a pour but de favoriser l’implication des voyageurs ; dans un premier temps, lorsqu’ils préparent leur voyage mais aussi en les incitant à échanger avec les populations locales et en respectant l’environnement dans lequel ils vont séjourner. Enfin, le tourisme solidaire compte sur les retombés économiques locales dans le pays visité afin de favoriser son développement.

Le second est le tourisme responsable. Il mêle les fondements du tourisme avec ceux du développement durable, l’objectif étant de respecter l’environnement et les coutumes et traditions du pays visité. La charte de l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) souligne que le tourisme responsable doit être « supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le plan économique et équitable sur le plan éthique et social pour les populations locales ». L’ATR, « Agir pour un Tourisme Responsable », est un label qui met en avant ces valeurs depuis 2004.

Le troisième est le tourisme participatif qui a pour but de créer davantage de liens et d’échanges entre les voyageurs touristes et les locaux. Ce tourisme se développe davantage depuis quelques années notamment avec la mise en place de visites de villes ou quartiers par les résidents eux-mêmes.

Le quatrième est le tourisme équitable qui lie tourisme et commerce équitable. Le but étant d’impliquer au maximum les locaux dans le développement du tourisme. Ils doivent pouvoir bénéficier des revenus générés par les activités de ce secteur avec la vente de produits artisanaux par exemple.

Le suivant est le tourisme durable qui doit cumuler le développement économique dû au tourisme, le respect de l’environnement et des traditions ainsi que le respect des hommes, locaux ou voyageurs.

Le tourisme communautaire est le tourisme où les voyageurs sont gérés directement par les locaux. La plupart du temps, les voyageurs dorment chez l’habitant afin de partager leur culture et tradition. Une grande partie des bénéfices est normalement reversée aux locaux, ce qui leur permet de développer de nouveaux projets au sein de leur communauté.

Le tourisme alternatif, quant à lui, est tout type de tourisme, qui représente une solution au tourisme de masse.

Enfin, le slow tourisme s’apparente à prendre son temps lorsque l’on découvre un pays. Ce tourisme privilégie les destinations plus proches et les moyens de transport plus respectueux de l’environnement. Il incite les voyageurs à visiter des villes moins empruntées par les touristes afin de s’imprégner au maximum de la culture du pays.

Eco-tourisme en Thailande

Propulsé par l'ISCOM et l'EC)H(OSYSTEME
Source:
http://www.babel-voyages.com/definition
http://www.thailande-voyage.net

Et pour finir, le tourisme vert ou l’éco-tourisme, qui a pour objectif de réduire l’impact des voyageurs sur l’environnement. Il vise notamment le respect de la nature et du patrimoine ainsi que le bien-être des locaux. Ce tourisme a pour vocation d’éduquer et de sensibiliser les voyageurs à leur impact sur l’environnement.

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